Un open space est un lieu de travail partagé où des dizaines, parfois des centaines de personnes passent plusieurs heures par jour. Cet espace, propice à la collaboration et à la productivité, doit rester propre pour préserver la santé des employés, leur bien-être et l’image de l’entreprise. Pourtant, maintenir un tel environnement impeccable n’est pas toujours évident.
De nombreuses entreprises commettent, souvent sans s’en rendre compte, des erreurs lors du nettoyage de leur open space. Ces erreurs ne nuisent pas seulement à l’hygiène, elles peuvent aussi impacter la motivation des équipes et même l’efficacité du matériel utilisé au quotidien.
Dans cet article, nous allons détailler les erreurs les plus courantes à éviter lors du nettoyage d’un open space. Vous y trouverez des conseils pratiques, des exemples concrets et des solutions adaptées pour garantir un cadre de travail à la fois sain, agréable et durable.
1. Ne pas définir un protocole de nettoyage clair
Pourquoi un protocole est-il indispensable ?
Un open space est utilisé par plusieurs personnes avec des habitudes différentes. Sans protocole de nettoyage clair, certaines zones risquent d’être négligées : claviers, poignées de portes, sanitaires, zones de passage. Le résultat est un espace rapidement désorganisé, où microbes et poussières se propagent plus vite. À terme, cela peut nuire à la santé des employés, augmenter l’absentéisme et donner une impression de négligence aux visiteurs et partenaires.
Erreur fréquente : improviser le nettoyage
Improviser le nettoyage ou compter uniquement sur le bon sens des employés est une erreur fréquente. Lorsque rien n’est défini, les tâches sont mal réparties, chacun pense que l’autre s’en chargera et au final certaines surfaces restent sales. Ce manque d’organisation crée des zones négligées qui deviennent des foyers de poussière et de germes.
De plus, l’absence de règles précises entraîne des incohérences : un bureau sera nettoyé tous les jours tandis qu’une salle de réunion ne le sera qu’une fois par mois. Ce déséquilibre nuit à la propreté globale, fragilise l’hygiène collective et donne une impression de désordre permanent aux employés comme aux visiteurs.
Solution : établir un planning structuré
Mettez en place un calendrier de nettoyage hebdomadaire et mensuel. Chaque zone (bureaux, sols, sanitaires, cuisine, zones communes) doit être incluse avec une fréquence adaptée. Cela assure un suivi précis et évite les oublis, tout en permettant de contrôler les résultats et d’ajuster le protocole si nécessaire.
En définissant des fréquences claires, vous créez une routine qui facilite le suivi et responsabilise les équipes de nettoyage. Par exemple, les sols peuvent nécessiter un entretien quotidien, tandis que les vitres pourront être programmées toutes les deux semaines. Cette organisation apporte régularité, réduit les imprévus et garantit une qualité constante du service de nettoyage.
2. Utiliser des produits inadaptés
Conséquences d’un mauvais choix de produits
Employer des produits trop agressifs peut endommager les surfaces, provoquer des allergies ou laisser des résidus nocifs. Ces résidus peuvent se déposer sur les bureaux et entrer en contact direct avec la peau des employés, entraînant irritations ou inconfort. L’odeur persistante de certains solvants peut également gêner la concentration et réduire la qualité de l’air ambiant.
À l’inverse, des produits trop doux risquent de ne pas éliminer correctement bactéries et salissures. Cela donne une impression de propreté en surface mais laisse persister des germes invisibles. À long terme, cette mauvaise désinfection augmente les risques sanitaires et contribue à un environnement de travail moins sain.
Erreur fréquente : utiliser un seul produit pour tout
Beaucoup de personnes pensent qu’un spray multi-usage suffit à tout nettoyer. Cette approche simpliste peut sembler pratique mais elle entraîne souvent des résultats médiocres : les traces persistent sur le verre, le bois s’abîme et le métal se ternit. Utiliser un seul produit pour toutes les surfaces ne permet pas d’obtenir une propreté durable et peut même accélérer l’usure du mobilier.
Or, chaque surface (bois, verre, plastique, métal) nécessite un produit spécifique. Le bois a besoin de nettoyants doux qui respectent sa finition, le verre de solutions sans traces, le plastique de produits antistatiques et le métal de produits anti-corrosion. Adapter les produits à chaque matériau garantit une meilleure hygiène et prolonge la durée de vie des équipements.
Solution : adapter les produits aux surfaces
Optez pour des produits certifiés écologiques, adaptés à chaque matériau. Ces solutions réduisent l’impact environnemental, limitent les substances nocives et respectent la santé des employés. Un produit mal choisi peut non seulement endommager vos surfaces mais aussi laisser des particules irritantes dans l’air intérieur.
Pour les écrans et claviers, privilégiez des lingettes ou solutions spéciales anti-statiques afin d’éviter l’accumulation de poussière et de protéger les circuits électroniques fragiles. Pour les vitres, utilisez des nettoyants sans traces qui garantissent une transparence optimale et renforcent l’impression de propreté générale dans l’open space.
3. Négliger le matériel informatique
Pourquoi nettoyer le matériel informatique est crucial ?
Claviers, souris et téléphones sont parmi les objets les plus contaminés d’un bureau. Ces équipements sont manipulés en permanence par plusieurs personnes, ce qui en fait de véritables nids à microbes. Les touches et surfaces plastifiées accumulent rapidement poussière, sueur et résidus alimentaires qui favorisent la prolifération de bactéries.
Oublier leur entretien revient à exposer les employés à une multitude de bactéries et de germes invisibles. Cette négligence augmente les risques de maladies saisonnières, d’allergies et de propagation d’infections au sein de l’équipe. Nettoyer régulièrement ces outils de travail contribue donc directement à la santé collective et à la prévention des absences liées aux problèmes sanitaires.
Erreur fréquente : se concentrer uniquement sur les surfaces visibles
Beaucoup d’équipes de nettoyage privilégient les sols et les bureaux, en oubliant les équipements électroniques, pourtant manipulés quotidiennement. Cette omission est problématique car les claviers, écrans tactiles ou téléphones deviennent des réservoirs de bactéries, invisibles à l’œil nu mais bien réels.
En ne nettoyant pas ces appareils, on laisse s’installer une accumulation de poussière et de germes qui circulent ensuite entre les collaborateurs. À long terme, cela nuit non seulement à la santé mais aussi à la performance des appareils, qui s’encrassent plus vite et nécessitent davantage de maintenance.
Solution : intégrer le matériel au protocole
Prévoir un nettoyage hebdomadaire du matériel avec des produits adaptés. Cette régularité permet de limiter l’accumulation de poussière et d’assurer un environnement de travail plus sûr pour les collaborateurs. Les lingettes désinfectantes spécifiques aux équipements électroniques ou les sprays anti-statiques sont particulièrement recommandés.
Cela prolonge la durée de vie des équipements et réduit les risques de contamination croisée. En intégrant cette tâche dans le protocole global, on améliore non seulement l’hygiène mais aussi la performance des ordinateurs et téléphones, qui restent fonctionnels plus longtemps et nécessitent moins de réparations coûteuses.
4. Oublier les zones communes
Importance des espaces partagés
La cafétéria, la salle de réunion ou encore les sanitaires sont des zones très fréquentées où le passage est constant et les contacts multiples. Ce sont des lieux de convivialité mais aussi de forte exposition aux salissures, aux résidus alimentaires et aux bactéries. Leur fréquentation intense exige une attention accrue pour éviter toute dégradation de l’hygiène collective.
Les négliger entraîne une dégradation rapide de l’hygiène générale de l’open space, avec accumulation de déchets, propagation d’odeurs désagréables et augmentation des risques sanitaires. Un entretien insuffisant dans ces zones partagées peut également nuire à l’image professionnelle de l’entreprise et impacter directement le bien-être des employés.
Erreur fréquente : se limiter aux bureaux

Beaucoup d’entreprises nettoient uniquement les postes de travail et oublient les zones partagées. Cette erreur donne l’illusion d’un bureau propre alors que les lieux les plus utilisés restent insalubres. Les salles de réunion, cafétérias et sanitaires sont des espaces de forte interaction où les bactéries se propagent rapidement.
En négligeant ces endroits, l’entreprise expose ses employés à des conditions moins hygiéniques et envoie une image de négligence aux visiteurs. Une attention particulière à ces zones partagées renforce non seulement la propreté globale mais aussi le sentiment de bien-être et de considération au sein du personnel.
Solution : renforcer le nettoyage des zones communes
Ces espaces nécessitent une attention quotidienne : désinfection des poignées de portes, nettoyage des micro-ondes, vidage régulier des poubelles et entretien des surfaces de travail partagées comme les tables de réunion. Il est également important de vérifier l’état des sols, d’essuyer les interrupteurs et de maintenir une bonne hygiène des sanitaires.
En renforçant cette vigilance, on réduit les risques de propagation de bactéries et on offre un cadre plus agréable à tous les occupants. Ce soin particulier reflète aussi le sérieux de l’entreprise et améliore le confort général, ce qui contribue directement au bien-être et à la productivité des employés.
5. Ne pas gérer correctement les déchets
Pourquoi la gestion des déchets est stratégique ?
Une mauvaise gestion des déchets entraîne de mauvaises odeurs persistantes qui se diffusent dans tout l’espace et nuisent au confort des employés. Elle favorise aussi la prolifération d’insectes et de nuisibles attirés par les restes alimentaires ou les poubelles débordantes.
En plus de poser des problèmes sanitaires, cette négligence donne une image négative de l’entreprise auprès des collaborateurs, des clients et des visiteurs. Elle renvoie un message de désorganisation et peut altérer la crédibilité professionnelle de l’organisation.
Erreur fréquente : laisser les poubelles se remplir
Attendre que les poubelles débordent avant de les vider est une faute courante qui provoque rapidement des désagréments. Les mauvaises odeurs apparaissent, des déchets tombent au sol et la propreté visuelle de l’open space est compromise, ce qui donne une impression de négligence.
De plus, cette pratique favorise l’apparition d’insectes et attire les nuisibles, créant un risque sanitaire supplémentaire. Une telle gestion approximative des déchets nuit à la motivation des employés, qui travaillent dans un environnement moins agréable et moins professionnel.
Solution : instaurer un protocole de tri
Prévoyez des poubelles adaptées (papier, plastique, déchets alimentaires). Elles doivent être placées de manière stratégique dans l’open space afin d’être facilement accessibles et encourager les bons gestes au quotidien. Une signalétique claire permet aussi de réduire les erreurs de tri.
Encouragez les employés à respecter le tri et planifiez des collectes régulières. En impliquant le personnel et en instaurant une routine de collecte, vous favorisez une meilleure gestion des déchets. Cela contribue à un environnement de travail propre, agréable et respectueux des normes écologiques.
6. Négliger la qualité de l’air intérieur
Pourquoi l’air doit-il être surveillé ?
Un air chargé de poussière, d’humidité ou de produits chimiques peut provoquer des allergies, réduire la concentration et augmenter l’absentéisme. La qualité de l’air intérieur influence directement le confort des employés et leur capacité à travailler efficacement. Un environnement mal ventilé ou saturé en particules peut aussi aggraver des pathologies respiratoires déjà existantes.
De plus, une atmosphère mal renouvelée peut générer une fatigue accrue, des maux de tête ou un sentiment d’inconfort général. Ces désagréments affectent la productivité et favorisent les arrêts maladie. Surveiller la qualité de l’air et mettre en place des actions correctives est donc un levier essentiel pour maintenir la santé et la motivation des équipes.
Erreur fréquente : se limiter au nettoyage visible
Nettoyer les surfaces sans penser à la qualité de l’air est une erreur courante. Beaucoup se concentrent uniquement sur l’aspect visuel de la propreté, oubliant que l’air respiré en permanence conditionne directement la santé et le confort des employés.
Ignorer la qualité de l’air signifie laisser circuler poussières, polluants ou odeurs de produits chimiques qui nuisent au bien-être général. Cette négligence réduit la productivité et augmente les risques de troubles respiratoires ou de fatigue chronique.
Solution : entretenir la ventilation et aérer
Assurez un entretien régulier du système de ventilation et aérez les espaces chaque jour. Cela permet d’éviter l’accumulation de poussière dans les conduits et d’assurer un renouvellement constant de l’air. Vérifiez aussi les filtres et remplacez-les selon les recommandations pour garantir leur efficacité.
Utilisez des purificateurs d’air si nécessaire, notamment dans les zones très fréquentées ou peu ventilées. Ces appareils améliorent la qualité de l’air en réduisant les particules fines, les allergènes et les polluants. Ils offrent ainsi un environnement plus sain, réduisent les risques d’allergies et participent au bien-être général des employés.
7. Ne pas former le personnel de nettoyage
Importance de la formation
Même les meilleurs produits et matériels sont inefficaces si les agents ne savent pas les utiliser correctement. Un produit écologique mal dosé peut perdre son efficacité, tandis qu’un appareil sophistiqué utilisé sans formation peut endommager les surfaces ou tomber en panne prématurément.
Former les agents garantit une utilisation optimale, réduit les erreurs et augmente la sécurité. Cela permet d’obtenir un nettoyage plus uniforme, de préserver les équipements et d’assurer une meilleure qualité d’hygiène dans l’open space.
Erreur fréquente : recruter sans accompagner
Engager du personnel non formé conduit à des résultats décevants et à un risque d’endommager les surfaces. Sans connaissances appropriées, certaines zones sensibles comme les écrans ou les sols spécifiques peuvent être maltraitées, entraînant des dégradations coûteuses.
De plus, un manque de formation génère des pertes de temps et une baisse d’efficacité : les agents improvisent, utilisent les mauvais produits ou répètent inutilement certaines tâches. Cela fragilise la qualité globale du nettoyage et réduit la satisfaction des employés et des visiteurs.
Solution : investir dans la formation
Organisez des sessions régulières sur l’utilisation des produits, le respect des règles d’hygiène et la sécurité. Ces formations doivent inclure des mises en situation pratiques pour apprendre à manipuler le matériel, doser correctement les solutions et respecter les consignes de sécurité.
En renforçant cette approche pédagogique, les agents acquièrent de bons réflexes et améliorent leurs performances au quotidien. Ils deviennent plus autonomes, réduisent les erreurs et garantissent un nettoyage efficace et durable de l’open space.
8. Nettoyer à des horaires inadaptés
Pourquoi le timing est essentiel ?
Nettoyer en pleine activité dérange les employés et réduit l’efficacité du travail. Les bruits des aspirateurs, le déplacement du mobilier ou les passages répétés des agents de nettoyage perturbent la concentration et créent un climat moins propice à la productivité.
De plus, intervenir en pleine journée entraîne un nettoyage moins efficace : certaines zones restent inaccessibles car occupées, et les agents doivent travailler plus vite pour limiter la gêne. Cela conduit souvent à un entretien incomplet qui ne répond pas aux standards de propreté attendus.
Erreur fréquente : programmer le nettoyage aux heures de pointe
Cela crée du désordre et réduit la concentration des équipes. Les déplacements constants des agents, les bruits d’aspirateurs ou le nettoyage des surfaces en pleine activité troublent l’attention et génèrent de la frustration. Les collaborateurs peinent à rester concentrés sur leurs tâches principales.
De plus, ce type de désorganisation peut donner une image peu professionnelle, surtout lorsqu’il y a des clients ou des partenaires présents dans les locaux. L’entreprise paraît manquer de coordination et cela affecte la perception globale de son sérieux et de son organisation.
Solution : privilégier les heures creuses
Planifiez le nettoyage tôt le matin, tard le soir ou durant les week-ends pour limiter les perturbations. Ces créneaux permettent aux agents de travailler plus sereinement, sans gêner les équipes en activité et en accédant à toutes les zones sans contrainte.
En choisissant ces horaires, vous optimisez l’efficacité des interventions et garantissez un entretien plus complet. Cela favorise également un climat de travail plus paisible et offre aux employés un environnement propre et accueillant dès leur arrivée.
9. Ne pas entretenir le matériel de nettoyage
Pourquoi l’entretien du matériel est crucial ?
Un balai ou un aspirateur mal entretenu perd en efficacité et peut répandre plus de poussière qu’il n’en élimine. Les filtres encrassés, sacs non vidés ou brosses usées diminuent la performance et transforient l’outil en source de contamination.
De plus, un mauvais entretien fragilise la durée de vie du matériel, engendre des pannes fréquentes et accroît les coûts de remplacement. En soignant régulièrement l’entretien, vous garantissez un nettoyage réellement efficace et prolongez l’investissement dans vos équipements.
Erreur fréquente : réutiliser du matériel sale
Beaucoup d’agents réutilisent serpillières ou chiffons sales, ce qui disperse les germes au lieu de les éliminer. Ces outils saturés de saletés deviennent inefficaces et favorisent la contamination des surfaces nettoyées.
De plus, l’utilisation répétée de matériel non lavé crée une illusion de propreté alors qu’en réalité les microbes se propagent. Cette pratique compromet l’hygiène globale de l’open space et expose les employés à davantage de risques sanitaires.
Solution : nettoyer et remplacer régulièrement le matériel
Lavez les serpillières et chiffons après chaque usage afin d’éviter que les bactéries et saletés ne s’y accumulent et ne soient redéposées sur les surfaces. Un textile propre garantit une désinfection réelle et empêche la propagation invisible des germes.
Entretenez aspirateurs et autolaveuses pour garantir leur efficacité. Cela inclut le nettoyage des filtres, la vidange régulière des sacs et le contrôle des brosses. Ces gestes simples prolongent la durée de vie du matériel et assurent un nettoyage optimal de l’open space.
10. Oublier la prévention
Pourquoi la prévention est-elle essentielle ?
Un open space propre ne dépend pas seulement du nettoyage mais aussi des habitudes des employés. Chaque geste compte : ranger son bureau, vider sa poubelle personnelle ou éviter de manger à son poste contribue directement à la propreté collective. Ces comportements simples réduisent la charge de travail des agents d’entretien et favorisent un cadre plus agréable pour tous.
La prévention repose donc sur une implication partagée. Lorsque les employés adoptent de bonnes pratiques, ils participent activement à l’hygiène du lieu. Un espace ordonné et respecté quotidiennement demande moins d’interventions lourdes et permet d’assurer une propreté constante sur le long terme.
Enfin, ces habitudes renforcent le sentiment de responsabilité collective et le respect du lieu de travail. Chacun se sent acteur du bien-être commun, ce qui améliore la qualité de vie, la motivation et même la productivité des équipes.
Erreur fréquente : compter uniquement sur le service de nettoyage
Sans sensibilisation, les mauvaises pratiques reviennent vite. Les employés reprennent rapidement leurs anciennes habitudes comme manger à leur poste, laisser traîner des papiers ou négliger de vider leur poubelle personnelle. Ces gestes anodins compromettent les efforts du personnel de nettoyage et réduisent l’efficacité du protocole mis en place.
De plus, l’absence de sensibilisation collective peut créer un sentiment de désengagement. Lorsque les règles ne sont pas expliquées et rappelées, chacun se déresponsabilise, considérant que la propreté dépend uniquement du service d’entretien. Cela alourdit la charge des agents et détériore l’ambiance générale de l’open space.
Solution : instaurer des règles simples
Encouragez à manger uniquement dans les espaces dédiés, à utiliser des sets de table, et à garder les bureaux dégagés. Proposez aussi des rappels visuels sous forme d’affiches ou de guides internes pour inciter chacun à adopter les bons gestes au quotidien.
Ces règles simples, communiquées clairement et régulièrement, permettent de limiter les mauvaises habitudes. Elles favorisent un environnement ordonné et contribuent à maintenir une atmosphère saine et professionnelle dans l’ensemble de l’open space.
Conclusion
Le nettoyage d’un open space ne se limite pas à passer un balai ou à essuyer les bureaux. C’est une véritable stratégie globale qui englobe la gestion des surfaces, du matériel, des déchets, de l’air et des habitudes quotidiennes des employés. Adopter cette vision large permet de maintenir durablement l’hygiène et de prévenir les problèmes avant qu’ils n’apparaissent.
En évitant les erreurs courantes comme l’usage de produits inadaptés, l’oubli des zones partagées ou la négligence de la ventilation, vous créez un environnement de travail plus sain et plus agréable. Cette vigilance quotidienne améliore la qualité de vie au bureau et renforce la satisfaction des équipes, qui évoluent dans un cadre propre et organisé.
Un open space propre est un atout majeur pour le bien-être des employés et la performance de l’entreprise. Il reflète également une image positive auprès des visiteurs et partenaires, témoignant du sérieux et du professionnalisme de l’organisation. Investir dans un nettoyage adapté est donc un choix stratégique autant qu’un geste de santé publique.
FAQ SEO : Les erreurs à éviter lors du nettoyage d’un open space
- Pourquoi faut-il un protocole de nettoyage dans un open space ?
Un protocole garantit que toutes les zones sont couvertes régulièrement. Sans lui, certaines surfaces sont oubliées, ce qui augmente le risque de salissures et de microbes. Un planning bien structuré favorise une meilleure organisation et assure un environnement propre et agréable pour tous. - Quels produits de nettoyage utiliser dans un open space ?
Il est conseillé d’utiliser des produits écologiques et adaptés à chaque surface. Par exemple, un nettoyant vitres sans traces pour les baies vitrées et des lingettes spéciales pour les claviers. Les produits multi-usages ne suffisent pas toujours et risquent d’endommager certaines matières sensibles comme le bois. - Faut-il nettoyer le matériel informatique régulièrement ?
Oui, absolument. Le matériel informatique est manipulé plusieurs fois par jour et accumule bactéries et poussières. Un nettoyage hebdomadaire avec des produits adaptés prolonge sa durée de vie et protège la santé des employés. C’est une étape souvent négligée mais pourtant indispensable. - Quels espaces sont souvent oubliés lors du nettoyage d’un open space ?
Les zones communes comme la cafétéria, les sanitaires et les salles de réunion sont souvent négligées. Or, ce sont les lieux les plus fréquentés et donc les plus propices à l’accumulation de saleté. Leur entretien quotidien est essentiel pour garantir une hygiène optimale. - Comment bien gérer les déchets dans un open space ?
Il faut prévoir des poubelles de tri sélectif et organiser des collectes régulières. Laisser les déchets s’accumuler entraîne de mauvaises odeurs et une image négative de l’entreprise. Un protocole clair de gestion des déchets améliore l’hygiène et sensibilise les employés au respect de leur environnement. - Pourquoi la qualité de l’air est-elle importante en open space ?
Un air vicié ou chargé de poussière provoque allergies, maux de tête et baisse de concentration. Il est important d’aérer régulièrement, de contrôler la ventilation et d’envisager des purificateurs si nécessaire. Un bon air intérieur contribue directement au confort et à la productivité des employés. - Comment former efficacement le personnel de nettoyage ?
La formation doit couvrir l’utilisation correcte des produits, les règles de sécurité et l’organisation du nettoyage. Des sessions régulières permettent de maintenir les compétences à jour et d’éviter les erreurs courantes. Un personnel bien formé est plus efficace et garantit un meilleur résultat global. - Quand programmer le nettoyage d’un open space ?
Il est préférable de programmer le nettoyage en dehors des heures de travail, tôt le matin ou en soirée. Cela évite de perturber les employés et permet un nettoyage plus approfondi. Les week-ends sont également un bon moment pour réaliser des tâches plus lourdes comme l’entretien des moquettes. - Pourquoi entretenir le matériel de nettoyage est-il indispensable ?
Un matériel mal entretenu perd rapidement en efficacité et risque même de propager des saletés. Il faut nettoyer régulièrement les serpillières, remplacer les chiffons et vérifier les aspirateurs. Cela prolonge la durée de vie du matériel et assure un nettoyage de qualité professionnelle. - Comment prévenir les salissures dans un open space ?
La prévention repose sur des habitudes simples : manger dans les zones dédiées, éviter de laisser traîner des papiers et vider régulièrement les poubelles personnelles. En responsabilisant les employés, vous réduisez la charge du nettoyage et conservez un espace plus sain et agréable à vivre.